Triangle d’exposition : définition et utilisation

Lorsque vous apprenez la photographie  📷, vous devez en connaître les différents termes techniques et savoir les mettre en application pour réaliser de belles prises de vue. L’exposition est un mode qui nécessite la maîtrise de trois éléments indissociables regroupés dans le triangle d’exposition. Ce dernier constitue d’ailleurs l’une des bases fondamentales à connaître si vous désirez maîtriser la photographie.

Comprendre la notion d’exposition

Vous devez avant tout savoir qu’en photographie, il y a ce que les professionnels appellent l’exposition. Par définition, ce terme indique le degré de luminosité sur une photo donnée 💥. Dans la pratique, lorsque vous prenez un cliché, la lumière ambiante est automatiquement captée par votre objectif et vient toucher le capteur. Ce qui permet à l’appareil par la suite de transfigurer l’image.

L’exposition est mesurée suivant la manière dont la lumière entre en interaction avec ledit capteur. Lorsqu’une photo apparaît plus sombre que ce qu’elle n’y paraît à l’œil nu, elle est dite sous-exposée. À l’inverse, si elle ressort plus claire qu’à la normale, cela signifie qu’elle est surexposée. Un bon contrôle de l’exposition vous permet d’obtenir une image dont la luminosité est au plus près de ce que vous captez à l’œil nu 😉.

En tant que débutant, vous aurez tendance à vous en remettre au mode automatique de votre appareil pour mieux jauger le niveau d’exposition. Pourtant, vous devez savoir que le choix de votre boîtier n’est pas toujours le bon. Il peut aussi arriver que vous désiriez régler le niveau d’exposition de manière à obtenir un rendu plus créatif. Pour ce faire, vous devrez passer en mode semi-automatique ou manuel. Et c’est là que vous devez maîtriser le triangle d’exposition.

C’est quoi le triangle d’exposition ?

Passer en mode manuel vous permet de paramétrer votre appareil de sorte que celui-ci puisse produire des photos correctement exposées. Afin d’y parvenir, vous devez régler le triangle d’exposition. Ce dernier est composé de 3 variables, dont la vitesse d’obturation, l’ouverture et la sensibilité ISO 😲. Pour que l’exposition soit bien équilibrée, lorsque vous modifiez l’un de ces paramètres, vous devrez également en modifier un second.

Les composants du triangle d’exposition ne fonctionnent pas indépendamment les uns des autres. Si par exemple vous changez la valeur de l’ISO, vous devrez inéluctablement soit modifier l’ouverture soit la vitesse d’obturation. Ces 3 éléments vous permettent d’avoir un meilleur contrôle de l’exposition de vos clichés, quelles que soient les conditions de luminosité dans lesquelles vous travaillez.

Si une seule exposition est correcte pour une prise de vue donnée, différentes combinaisons des variables du triangle d’exposition peuvent être utilisées pour l’obtenir.

En parlant des composants du triangle d’exposition

maitriser le triangle d'exposition

Pour obtenir des images correctement exposées, l’équilibre est le mot d’ordre. Exploiter à bon escient le triangle d’exposition implique de trouver le juste balancement entre ses 3 variables. Pour y parvenir, vous devez également comprendre le fonctionnement et l’utilité de chacun de ces facteurs ☺️.

La vitesse d’obturation

C’est le premier élément du triangle d’exposition que vous devez connaître. Il s’agit du temps que met l’appareil pour maintenir ouvert son obturateur et concentrer la lumière au déclenchement. Elle détermine la durée d’exposition du capteur à la lumière.

Cette vitesse d’obturation peut être exprimée en seconde (1″, 4 » et même 30 « sur certains appareils) ou en fraction de seconde (1/100 s, 1/1000 s, etc.). Une courte vitesse signifie que la lumière captée est réduite et inversement.

Cette fonction vous offre également la possibilité de condenser un mouvement. Si vous prenez en photo une voiture en mouvement, avec un obturateur ouvert à 10 secondes par exemple, vous obtiendrez une simple traînée de lumière. En revanche, avec une vitesse avoisinant les 1/800 s, la voiture sera complètement figée sur la photo 🤗.

Notez que prendre une photo à main levée avec une longue vitesse favorise l’apparition des floues de bouger. Si vous réalisez des prises de vue à moins de 1/100 s, il est préférable d’utiliser un trépied. Il ne s’agit là que d’une valeur indicative, car elle peut tout à fait varier suivant la focale que vous utilisez.

L’ouverture

C’est grâce à l’ouverture du diaphragme que vous serez en mesure de mieux contrôler la quantité de lumière que vous désirez laisser entrer dans le capteur de votre boîtier. Le diaphragme est un composant de l’objectif. Il se compose de plusieurs plaquettes en métal qui peuvent s’ouvrir ou se refermer légèrement suivant les valeurs que vous assignez à l’ouverture du diaphragme de votre appareil. Il a pour rôle de contenir le flux de lumière qui converge de l’objectif vers le capteur.

L’ouverture du diaphragme s’exprime en f/X (X représentants un nombre). Cette valeur est calculée par la division de la distance focale  🤨 par le diamètre de l’objectif. D’autre part, il faut noter que plus le f/X est réduit, plus l’ouverture du diaphragme est large. Ce qui laisse passer, de surcroît, une plus grande quantité de lumière. Avec par exemple une ouverture de f/16, la lumière sera plus faible comparée à une ouverture de f/4.

La compréhension du fonctionnement de cette ouverture vous permet non seulement de mieux maîtriser le triangle d’exposition, mais aussi la profondeur de champ. Il faut savoir qu’avec une petite ouverture (grand nombre f/X), cette profondeur est plus vaste. Inversement, une grande ouverture (petit nombre f/X) implique une profondeur de champ plus limitée.

La sensibilité ISO

La sensibilité ISO désigne la sensitivité du capteur d’un boîtier à la lumière. Elle se règle par multiple de deux. Sur un appareil photo, les valeurs sont exprimées sous la forme ISO X (X représentant un chiffre). Vous trouverez généralement des valeurs ISO allant de 100 à 80 000 😀.

Cette sensibilité varie en fonction de la lumière. Si elle est élevée, cela signifie que l’appareil est très sensible à la lumière. Vous n’en aurez de ce fait besoin qu’en faible quantité pour pouvoir exposer correctement votre photo. A contrario, avec une faible sensibilité, le capteur aura besoin d’enregistrer une plus grande quantité de lumière pour avoir une bonne exposition de l’image.

Notez qu’un petit indice ISO signifie que l’appareil n’a besoin que de peu de lumière. En revanche, avec des valeurs ISO trop élevées, des bruits peuvent rapidement apparaître sur vos photos 😕. À des valeurs extrêmes, les détails peuvent même se perdre.

Comme la sensibilité ISO est l’un des trois éléments qui composent le triangle d’exposition, elle vous permet aussi de mieux maîtriser l’exposition de vos images. Dans le cas d’une photo sous-exposée par exemple, vous pouvez augmenter légèrement la valeur de l’ISO pour atteindre la bonne exposition.

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