Canon EOS M50 : Prix, Test, Avis, Caractéristiques

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Résumé 

Le Canon EOS M50 a été commercialisé à partir de 2018 et avait pour but de remplacer le M5. Ce dernier avait un certain retard technologique et un prix trop élevé. Avec le M50, Canon corrige ses erreurs et propose un boitier plus performant à un prix plus accessible.

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POINTS FORTS

  • Appareil compact et agréable en main
  • Mode 4K boosté par le Digic 8
  • Excellente réactivité 
  • Bonne qualité photo

POINTS FAIBLES

  • Aucune entrée pour recharge via USB
  • Absence de stabilisation à 5 axes

Présentation 

Le Canon EOS M50 a été lancé à un prix de 699 euros en kit contre 1 259 euros en kit pour le Canon M5. Son prix est par conséquent, plus compétitif d’autant plus qu’au niveau des performances, il est supérieur à son prédécesseur. Il est équipé d’un capteur APS-C semblable à celui du M5, mais il est bien plus compact. Même avec l’objectif qui l’accompagne en kit, l’appareil conserve un poids modeste.

La légèreté de l’appareil est en partie due au matériau principal qui le compose : le plastique. Même si c’est un matériau qui peut être considéré comme bas de gamme, l’appareil conserve une bonne qualité de construction. De plus, l’ergonomie du boitier a été améliorée afin d’offrir une sensation de confort rien qu’en prenant l’appareil dans les mains.

Le Canon EOS M50 est fin, sa poignée est moins creuse et son repose-pouce est couvert d’une surface antidérapante. L’épaule gauche offre un aspect plus linéaire au boitier, mais les constructeurs ont décidé de ne pas y placer une autre molette ou des boutons. Un flash d’appoint est présent au sommet de l’appareil. Il possède une griffe compatible avec de nombreux flashs de la marque.

En dessous du flash se trouve le viseur électronique de l’appareil. Il s’agit d’un viseur OLED à 2,36 millions de points. Il est un peu étroit, mais reste lumineux. Pour l’instant, le M5 et le M50 sont les seuls hybrides de la marque à disposer d’un viseur.

Malgré sa compacité, l’appareil parvient à embarquer un écran monté sur rotule orientable à 180 °. Mesurant 7,5 cm sur la diagonale, il est doté d’une définition de 1,04 million de points ainsi que d’une fonctionnalité tactile multicouche. Cette dernière permet de choisir le point AF sur l’écran et de naviguer dans les menus. La navigation dans les menus est aidée par la présence de guides. Les débutants qui veulent s’initier à cet appareil peuvent plus facilement le prendre en main.

En ce qui concerne la connectique, le constructeur a décidé de mettre l’emplacement pour carte mémoire dans la trappe pour batterie. Un choix qui ne permet pas d’y avoir accès rapidement si par exemple l’appareil est posé sur un trépied. Pour les connexions sans fils, le Bluetooth et le Wifi sont disponibles. Les transferts de fichiers vers un smartphone sont essentiellement effectués via Wifi.

Au niveau de l’autonomie, la batterie permet de prendre jusqu’à 235 images en moyenne, ce qui peut ne pas être suffisant. Afin de rallonger la durée d’utilisation, il faut passer par le mode économie qui permet de prendre jusqu’à 370 photos. Pour recharger la batterie, un chargeur externe est requis étant donné que la recharge par USB n’est pas possible sur  l’appareil.

Réactivité

Grâce à l’utilisation du processeur Digic 8 et de la technologie Dual AF, le Canon EOS M50 est bien plus réactif que le M5. La latence entre deux vues a diminué et l’autofocus est plus rapide même en basse lumière.

L’obturation mécanique est la seule disponible et elle peut atteindre 1/4 000 s. C’est une vitesse suffisante pour les utilisations générales. Pour les plus passionnés, l’absence d’obturation électronique peut être pénalisante.

Le Dual Pixel AF qui accompagne l’appareil utilise une détection par corrélation de phase sur 143 points. Notez que le nombre de points peut être réduit à 99 points selon les objectifs. Le suivi de sujet est fluide, mais lorsque la cible s’approche un peu trop des bords, il n’y a plus d’accrochage. De plus, quand la lumière vient à manquer, l’AF présente des signes de ralentissement.

Il est possible de réduire la taille de la Zone AF en modifiant les paramètres de l’appareil. D’autre part, le fait de pouvoir choisir la cible à suivre en le touchant sur l’écran tactile est pratique. L’orientation de l’écran est également une fonctionnalité utile par exemple, pour éviter que le soleil ne vous empêche de l’utiliser.

Durant les rafales, lorsque le suivi est activé, la cadence de l’appareil est de 7 images par seconde, une vitesse un peu en retrait. Pour atteindre les 10 ips, il faut désactiver le suivi. La mémoire tampon ne permet de prendre que près de 33 JPEG et 10 RAW. Il n’est pas possible d’améliorer la performance de l’appareil, car la classe de vitesse maximale autorisée est l’UHS-I.

Qualité photo

Le capteur qui équipe le Canon EOS M50 est un APS-C de 24,1 Mpx, le même que celui du M5 et du Canon EOS 80D. Il a une plage de sensibilité comprise entre 100 à 25 600 ISO. Le processeur Digic 8 qui accompagne le modèle est censé aider à corriger les nombreux défauts optiques tels que la diffraction ou les aberrations.

En dessous de 1 600 ISO, l’appareil offre des images sans aucun défaut. Vers 3 200 ISO, le bruit et le lissage commencent à s’afficher. Le lissage est moins agressif, laissant le grain dominer un peu plus. Ce qui permet d’obtenir un rendu plus réussi surtout dans les hautes sensibilités. En revanche, l’appareil a du mal à travailler avec ces valeurs, car les détails se perdent déjà à 12 800 ISO.

Le RAW est le format à privilégier si vous comptez faire des retouches. Avec le format CR3 utilisé par le boitier, les possibilités en post-traitement sont plus étendues. L’option C-RAW permet de compresser les fichiers RAW 14 bits sans qu’il y ait de perte de qualité. Les gains sur l’espace de stockage sont de l’ordre de 30 à 40 %.

Pour espérer prendre de bons clichés, il faut choisir le meilleur objectif pour cet appareil photo. En l’absence de stabilisation du capteur, le seul moyen de limiter les vibrations c’est d’utiliser un objectif stabilisé ou un trépied. Pour pallier l’absence de stabilisation sur 5 axes, l’appareil est accompagné d’un objectif polyvalent en kit.

Cet objectif est un 15-45 mm f/3,5-6,3 mm ayant un niveau de compacité en accord avec celui de l’appareil. Pour un usage simple, cet objectif est globalement satisfaisant. Mais il possède quelques défauts, dont le vignetage souvent présent ou les déformations.

Les plus exigeants auront du mal à trouver un bon objectif pour tenter d’améliorer leur photo. Pour adapter les optiques EF de reflex, il existe des bagues d’adaptation, mais ce n’est pas un choix infaillible. Ces objectifs sont pour la plupart plus encombrants, plus coûteux et dépourvus de stabilisation.

Qualité vidéo

Les appareils des concurrents de Canon ont proposé depuis longtemps la 4K (3840 x 2160)en mode vidéo. Certains modèles comme le Fujifilm X-H1 proposent même la 4K ciné. Le Canon EOS M50 est, pour sa part, le premier modèle de la gamme M de Canon à proposer cette option vidéo. Bien que la cadence soit limitée à 25 ips avec un fort recadrage, cela reste suffisant vu la clientèle ciblée par le Canon EOS M50.

Pour obtenir un équilibre entre qualité et fluidité, vous pouvez utiliser l’enregistrement Full HD à 60 ips. En mode HD, il est possible de monter jusqu’à 120 ips. L’absence de stabilisation physique est déplorable, mais le rendu des vidéos reste en général acceptable. La stabilisation électronique est disponible, mais en la désactivant, le recadrage diminue.

Les amateurs apprécieront de pouvoir faire des enregistrements sans trop de prise de tête. Pour suivre un sujet, il suffit de le sélectionner via l’écran tactile. La mise au point se fait alors d’une manière précise.

Afin de pouvoir contrôler les paramètres de la vidéo, il faut passer par le mode manuel, via la molette PASM. En mode M, vous ne pouvez pas toucher aux réglages de l’enregistrement. En revanche, avec le mode A, S ou P vous pouvez régler l’ouverture, la vitesse d’obturation, l’ISO et la correction d’exposition.

Les manipulations de l’appareil au niveau de la molette manquent de logiques. De plus, elles peuvent créer des bruits parasites durant l’enregistrement. À part ce petit défaut, il n’y a pas grand-chose à reprocher au M50.

Même si l’appareil cible les moins connaisseurs, il existe d’autres options qui plairont aux apprentis vidéastes. La présence du port pour micro permet, par exemple, d’utiliser un appareil d’enregistrement externe afin d’améliorer la qualité du son des vidéos. Pour faire des enregistrements en externe, il y a aussi le port HDMI.

Conclusion

Comparé à son prédécesseur, le M5, le Canon EOS M50 présente des améliorations notables et appréciables. Même si le modèle utilise un grand capteur APS-C, il conserve une compacité qui le rend agréable à utiliser. Mais avec une stabilisation sur 5 axes, l’appareil aurait pu être meilleur que ses concurrents, que ce soit pour la photo ou la vidéo.

L’utilisation du processeur Digic 8 ne permet pas uniquement à l’appareil d’être plus réactif. Grâce à lui, la 4K est désormais disponible sur l’appareil. Même si elle est encore à 24 ips, cela est suffisant pour les petits enregistrements au quotidien. Concernant le prix, le M50 offre un rapport qualité-prix largement plus intéressant comparé à celui du M5. Il est moins cher tout en étant plus performant.

Photos prises avec le  Canon EOS M50

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Canon EOS M50 Boîtier Nu Caméscope Noir

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Non disponible

Caractéristiques​

Marque
Canon
Modèle
EOS M50
Catégorie
Hybride
Année
2018
Capteur
24.1 Mpx
Résolution
6000 x 4000
Niveau
Débutant
Poids
514,3 g
Plage ISO
100 – 25600
Bluetooth
Oui
Vidéo
Oui

Notice & ManuelCanon EOS M50

Notice & Manuel d’Utilisation en Français

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