Appareil photo à moins de 500 euros – Notre Top 3

Actuellement, pour obtenir un appareil photo de bonne qualité et performant, il faut dépenser plus de 1 000 euros. Mais un débutant peut toujours se satisfaire d’un appareil de moyenne qualité et vendu à un prix plus abordable. Il existe de nombreux appareils photo à moins de 500 euros qui peuvent répondre aux besoins des néophytes sur le marché. Trouvez dans cet article les trois meilleurs appareils à moins 500 euros et qui peuvent vous aider à apprendre la photo.

Le Canon EOS 1200D, un appareil pour s’initier à la photographie

Canon EOS 1200D

Le Canon EOS 1200D est l’appareil le plus abordable de cette liste avec une performance tout à fait satisfaisante pour un débutant. Il incite à l’achat avec un prix en kit à moins de 449 euros. Canon a offert une meilleure qualité de construction avec cet appareil photo à moins de 500 euros pour que celui-ci ne soit pas perçu comme un bout de plastique bas de gamme.

La poignée est bien présente et l’appareil dispose d’une surface granulée agréable au touché. Les boutons sont tous rangés à droite, ce qui simplifie la manipulation de l’appareil. Son écran est à 7,5 cm avec une définition de 460 000 px. Il n’est pas tactile, car Canon réserve cette fonctionnalité à ses appareils de gamme un peu plus élevée.

La particularité de ce modèle c’est la présence de l’application Mon Coach EOS compatible avec Android et iOS. Elle permet aux débutants d’apprendre à utiliser l’appareil. À l’aide de ses nombreux exercices, le photographe débutant peut s’initier aux prises de vue. Le manuel d’utilisation de l’appareil accompagne également l’application, ce qui est pratique vu qu’il aurait pu être encombrant avec ses 167 pages.

Côté performance, l’appareil propose une vitesse de rafale à 3 ips. En mode JPEG, les photos peuvent être prises en illimité. En format RAW, seules deux vues peuvent s’enchainer. Pour les prises de vue, c’est le mode live view qui est le plus utilisé par les habitués des photographies sur smartphone. Bien qu’il ait un aspect pratique, sa lenteur pour la mise au point risque de frustrer certains utilisateurs.

En ce qui concerne la qualité d’image, l’appareil est doté d’un capteur de 18 Mpx avec une plage ISO allant de 100 à 12 800. Les grains et le lissage sont présents dès 800 ISO. Dans l’absolu, il est recommandé de ne pas dépasser les 6 400 ISO afin de conserver une certaine qualité.

En comparaison avec les modèles de sa catégorie, l’EOS 1200D possède des images plus nettes. Le lissage, même lorsqu’il est présent, permet de conserver les détails fins. Il est possible de corriger quelques défauts avec un post-traitement en RAW. Pour les débutants, ce sera surtout l’occasion de s’initier aux retouches.

Le seul point qui peut vraiment décevoir sur ce modèle réside au niveau de sa performance en vidéo. Il propose un enregistrement Full HD, ce qui est une évolution comparée à son prédécesseur qui n’offrait que du 720p. Mais l’absence d’autofocus continu rend difficile la mise au point de l’appareil. Les enregistrements manquent aussi parfois de netteté et une surexposition brutale peut apparaitre lorsque vous essayez une mise au point.

Le Sony A6000, abordable pour les débutants et les connaisseurs

Sony A6000

Que vous ayez une expérience ou non en photographie, le Sony A6000 est susceptible de vous intéresser. Avec un prix juste en dessous de 500 euros, c’est un des meilleurs appareils photo à moins de 500 euros sur le marché. Il vous conviendra si c’est le budget maximal que vous vous êtes imposé. La technologie qui équipe cet appareil le ferait presque passer pour un appareil destiné aux professionnels.

Il dispose d’un viseur électronique de haute définition à 1,44 million de points. Son écran de 921 000 points est non tactile, mais orientable. Son capteur est quant à lui, un APS-C de 24,3 Mpx. Il ne dispose pas de stabilisation interne, mais les objectifs qui l’accompagnent peuvent être stabilisés.

Sa prise en main est agréable avec sa poignée qui est correctement creusée. Deux barillets sont présents sur l’appareil : un pour les modes PASM et un autre avec des fonctions variées. Une touche Fn personnalisable est aussi présente, mais il faut fouiller dans les menus pour lui attribuer une fonction réellement utile.

La présentation des menus est semblable à celle des appareils plus haut de gamme tels que la gamme Sony RX. Le seul problème est le rangement de ces menus qui manque un peu de logique. Même une personne expérimentée peut facilement s’y perdre surtout si elle recherche une fonction non disponible sur l’appareil.

Avec son processeur BionzX et son AF hybride, le Sony A6000 tend à être réactif. Bien qu’il soit plus rapide que ses ainés, il demeure en revanche moins performant que le Nikon D5300, son concurrent direct. Il met beaucoup de temps au démarrage et son zoom est lent.

Au niveau de la rafale, il est plus convaincant avec ses 10 ips. Il peut enchainer jusqu’à 30 vues en JPEG et 20 vues en RAW + JPEG. Pendant que l’appareil enregistre toutes les données de la rafale, il est inutilisable. Cela peut être frustrant, car même avec une carte SDXC, ce délai est assez long.

Son AF hybride est efficace lorsqu’il s’agit de détecter un sujet. Sa performance est due à ses 179 points en détection de phase et ses 25 collimateurs de détection de contraste. Il est même appuyé par un filtre RGB et une absence de filtre passe-bas. En faible lumière, il faut noter que l’AF a tendance à favoriser les zones à fort contraste.

Grâce à son capteur de 24 Mpx, l’A6000 est capable de fournir des images riches en détail. Il dispose d’une plage de sensibilité pouvant aller de 100 à 25 600 ISO. La qualité est respectée jusqu’à 3 200 ISO et il est même possible de monter jusqu’à 6 400 ISO sans trop de risque. Au-delà de cette valeur, le bruit et le lissage sont présents, mais restent bien maitrisés. Il faut savoir que la qualité dépend aussi de l’optique qui accompagne l’appareil. Le mieux serait alors d’éviter l’objectif 3.1x 16-50 mm f/3.5-5.6 qui suit initialement l’appareil en kit.

En ce qui concerne la vidéo, l’appareil propose un enregistrement Full HD allant de 25 p à 60 p.  Pour un enregistrement en Mp4, la résolution est de 1440 x 1080 à 30 ips. Le son est bien restitué, mais la qualité des images n’est pas tout à fait bonne. Le bruit et les scintillements peuvent être présents.

Le Nikon D5300, un appareil presque professionnel

Nikon D5300

Sorti depuis quelques années, le Nikon D5300 a profité de nombreuses réductions de prix. Ce qui lui permet d’être accessible parmi les appareils photo à moins de 500 euros. C’est le successeur du D5200 qui propose de grands changements par rapport à ce dernier. Il dispose d’une meilleure qualité de construction ainsi que de quelques nouveautés, dont ses nouvelles touches en caoutchouc.

Son viseur est doté d’un agrandissement de 0,85 x et il couvre 95 % du champ de vision. Il est plus dégagé et plus lumineux, ce qui lui permet d’offrir un certain confort durant son utilisation. Son écran mesure 8,1 cm et il est doté d’une définition de 1 037 000 points. Il est orientable vers le haut et vers le bas, mais n’est pas tactile.

La touche pour le retardateur a été déplacée à cause de l’arrivée du module wifi, dont la présence a requis l’ajout d’un nouveau pictogramme. Sa touche Fn est paramétrée par défaut sur le réglage de la sensibilité, mais il est possible de la personnaliser. Quant à sa touche i, elle permet d’accéder à un menu rapide.

Équipé du processeur Expeed 4, le D5300 est capable de rivaliser avec un appareil plus professionnel tel que le D7100. Sa vitesse en rafale est de 5 ips que ce soit en RAW ou JPEG. Sa mémoire tampon l’empêche de dépasser 9 vues en JPEG ou 6 vues en RAW sans que la vitesse ne chute à 4 ips.

Pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec le viseur optique de ce reflex, il est possible d’utiliser le live view. Avec ce mode de visée, l’AF n’est pas tout à fait performant, car il met près de 2 secondes pour faire une mise au point. De plus, un délai de 4 secondes entre chaque prise de photo est nécessaire.

Son capteur de 24 Mpx est le même que sur l’appareil professionnel Nikon D7100. Il peut travailler de 100 à 12 800 ISO avec une valeur maximale extensible jusqu’à 25 600. La baisse de qualité est graduelle à partir de 800 ISO, mais l’appareil arrive à maîtriser le bruit jusqu’à 12 800 ISO. À 25 600 ISO, les images ont une teinte magenta prononcée. Vous pouvez malgré tout tenter de sauver vos clichés en RAW à l’aide d’un post-traitement sur des logiciels comme Adobe Photoshop ou Adobe Lightroom.

L’objectif de 18-55 mm f/3.5-5.6 qui accompagne l’appareil s’en sort assez bien. Il offre ses meilleurs résultats lorsqu’il est utilisé à f/5,6 minimum jusqu’à f/16. Les déformations et les aberrations chromatiques sont bien maitrisées. Il en est de même pour la colorimétrie qui semble être plus naturelle.

Au niveau de la vidéo, le D5300 ne déçoit pas avec sa Full HD à 50 ips. Les détails et les couleurs sont bien reproduits. Ce qui permet à l’appareil d’offrir des vidéos de bonne qualité. L’autofocus est efficace, notamment pour les sujets statiques. Le son est correctement enregistré, mais le bruit émis par l’appareil pour la stabilisation optique ou le moteur de mise au point peut être dérangeant.

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